Zum Liederabend am 23. Oktober 1965 in Paris
Le Figaro, Paris, 25. Oktober 1965
Fischer-Dieskau chante Beethoven
La technique vocale soutenant la ferveur, des moyens exceptionnels mis au service d’une pensée très haute, un grand seigneur de son art – je ne vois pas un seul chanteur au monde réunissant comme celui-là l’unanimité des suffrages.
L’autre soir, Fischer-Dieskau chantait Beethoven (1) avec une richesse d’accents et de couleurs vraiment inimitable. Quelle unité il donne aux six lieder symétriques de La Bien-Aimée lointaine ! Et quelle puissance de sentiment il accorde à chacun des brefs et magnifiques Chants Spirituels ! En vérité, Fischer-Dieskau est autre chose et mieux qu’un grand interprète : un maître de la vie intérieure, qui trouve chez son partenaire, Günther Weissenborn le plus sensible écho.
CI.